Essai de présentation :
Bonjour et bienvenue sur mon site https://formation-apprendre-la-photo.com
Je m’appelle Michel et suis photographe amateur.
Voici mon parcours :
Mes débuts en photographie
La photographie est entrée dans ma vie lorsque mon père m’y a initié (il y a un certain temps) en me prêtant son appareil, un ZEISS IKON Contina Matic II de 1958, donc sans aucun automatisme, à visée optique à côté de l’objectif (oui, comme certains LEICA), sans télémètre et une cellule au sélénium.
Ma formation pour utiliser cet appareil photo a été : faire superposer le cercle et l’aiguille de la cellule en tournant la bague des diaphragmes et des vitesses d’obturation tout en choisissant une vitesse élevée en cas de mouvements du sujet. Basique mais primordial…
Mon expérience photographique
Au début, j’ai fait des photos « souvenir », principalement de ma famille et des endroits que nous visitions. Ces photos, nous rappelant de bons souvenirs (en principe) me plaisaient, ainsi qu’à mes parents (c’est normal, non ?).
Mais elles n’avaient d’intérêt que pour un cercle restreint de proches qui avaient vécu les mêmes évènements ou qui auraient aimé y être : avez-vous déjà assisté à une soirée « diapos » chez des amis revenant de vacances ? Les trente premières minutes sont supportables, mais pendant les deux heures suivantes, il faut être poli, poser des questions, s’y intéresser…
Un peu plus tard, j’ai commencé à me poser des questions sur mes photos :
d’un point de vue technique elles étaient généralement correctement exposées, j’avais bien compris la combinaison ouverture-temps de pose, elles étaient nettes et je prenais soin d’avoir le soleil dans le dos.
De bonnes photos « informatives », mais sans signification, sans âme…
J’avais grandi et j’ai enfin possédé mon appareil photo : j’étais plus libre d’expérimenter (doucement quand même, pellicule, développement et tirages n’étaient pas gratuits), c’est l’époque où je me suis vraiment intéressé aux interactions entre la vitesse et l’ouverture :
– en gros, la vitesse permet de figer le mouvement ou, au contraire rendre flou (filé) ce qui bouge ou l’arrière-plan (suivi d’un coureur) et donner une impression de rapidité.
– l’ouverture permet d’avoir une grande profondeur de champ (tout est net), pour un paysage par exemple, ou une étroite zone de netteté pour isoler un sujet sur un fond flou, pour un portrait entre autres.
Puis, pour différentes raisons, un net ralentissement de mon activité photographique, jusqu’à ce que recommence avec un appareil plus moderne : Enfin la possibilité de ne plus tout faire en manuel (sauf la mise au point). Et là, la possibilité d’être plus réactif et prendre des photos sans tout avoir à régler : pour prendre des enfants remuants, priorité à la vitesse (temps d’exposition), l’appareil s’occupant du choix du diaphragme (ouverture) et en plus avec un moteur pour prendre des photos en rafales (option intéressante avec des enfants bougeant continuellement).
Pour un paysage, priorité au diaphragme pour que tout soit net du proche dans le lointain l’appareil s’occupant de la vitesse d’obturation de peu d’importance, un paysage ne bougeant pas.
C’est également l’époque où j’ai fréquenté un club photo et fait mes développements et tirages (noir et blanc) seul : c’était agréable de maîtriser (là, j’exagère un peu) toute la chaîne…
Puis encore une période de très faibles activités photographique.
Bien plus tard, les appareils photo numériques étant devenus abordables, j’ai pratiquement abandonné l’argentique pour commencer avec un numérique.
Avec ce type d’appareil, j’ai réellement commencé à penser à la composition de l’image.
Les divers essais ne coûtant pratiquement plus rien, je pouvais dès lors déclencher et tester sans penser aux frais (pellicules-développements-tirages).
Il faut aussi réaliser que la technique n’est qu’une partie de la photographie et ce n’est pas la plus importante.
Et surtout que ce n’est pas l’appareil qui fait la photo, mais le photographe !
Aujourd’hui, je commence la création d’un blog sur l’apprentissage de la photo pour deux raisons :
– éviter aux photographes amateurs débutants de « patauger » un peu en « réinventant la roue »
– m’obliger à formaliser, en les écrivant, les solutions apprises au cours d’années de pratique, mais aussi de combler mes lacunes.
Avec toujours la conscience que je suis un photographe amateur qui se souvient de son parcours et non un professionnel pour qui tout peut sembler très simple.
Et maintenant, commençons !